La sureté du transport

La sûreté du transport et de la logistique des marchandises et des conteneurs nécessite de pouvoir identifier, localiser et contrôler. Des technologies d’identification automatique (codes-barres, étiquettes électroniques) sont employées pour le suivi automatique des objets, d’autres concernant la localisation (GPS, téléphonie mobile GSM) permettent le suivi des véhicules, d’autres, enfin, assurent le contrôle et luttent contre l’intrusion (cartes à puces, sans contact). Peut-on envisager un emploi combiné de ces technologies pour satisfaire, simultanément et à moindre coût, les besoins de “Track &Trace” et de sûreté ? Par ailleurs, le faible niveau d’informatisation des PME françaises du transport routier de marchandises tend à limiter leur compétitivité. Serait-il possible, en montrant à leurs dirigeants la façon dont les TIC peuvent aider à contrôler des phénomènes perturbateurs tels que le vol, tout en apportant un regain de productivité et d’efficacité, de les inciter à doter leur entreprise de moyens informatisés de gestion ? Une ambitieuse étude a été lancée dont les résultats ont ensuite été formalisés sous la forme d’un guide, publié avec le soutien du Predit en décembre 2003. Le Guide pour les dirigeants des PME du transport routier de marchandises. Tracer et sécuriser au moindre coût, comporte des méthodes et des outils pour : - recenser les systèmes et procédures qui concourent à la sécurité et sûreté ; - identifier de nouveaux points de contrôle automatisés ou renforcer ceux existants déjà dans la chaîne logistique ; - déterminer la rentabilité d’une plus grande sécurisation selon un modèle économique qui rapporte le coût de l’investissement à la minoration de la prime d’assurance ; - déterminer l’impact sur la réduction des risques de pertes ou vols et sur l’amélioration du taux et de la qualité de service des entreprises françaises. Nous avons regroupé sous cet intitulé plusieurs axes de recherche affichés par le GO 5 (“Les nouvelles technologies au service de la logistique” et “Questions sociales et socio-économiques des entreprises de transport”) et par le GO 6 (“Améliorer la productivité et la compétitivité environnementale du transport routier de marchandises” et “Technologie pour la qualité du service à la marchandise”). On pourrait donc s’attendre à ce que, sur ces thèmes proches l’un de l’autre, la “moisson” soit abondante. Or il n’en est rien.